REDD+Le projet Novacel Sud Kwamouth (NSK) est une opération pilote menée dans le cadre du programme REDD+ du gouvernement du RDC. Cette action consiste à réaliser un programme agroforestier à grande échelle sur 2.500 hectares, en associant des plantations agricoles alimentaires et des plantations forestières. L’impact attendu du projet touchera directement plus de 10.000 ménages.
Le plan opérationnel a été mis en œuvre par Novacel tout le long de la dorsale du Sud Kwamouth, dont le noyau initial se situe à Ibi Village.
Le projet NSK d’une durée initiale de trois ans bénéficie d’un financement du Fonds pour les forêts du Bassin du Congo (FFBC). Ce fonds est administré par la Banque africaine de développement (BAD) avec qui le gouvernement de la RDC a conclu un accord de don en août 2011. Deux partenaires internationaux, le bureau français ONFI (Office national des forêts – international) et le bureau américain WRI (World Ressources Institute) ont rejoint le projet.

Le projet pilote NSK rassemble également 2 partenaires locaux, Novacel et l’asbl GI-Agro, et poursuit deux objectifs fondamentaux :

  • la lutte contre la pauvreté et la misère en Afrique centrale
  • l’atténuation des changements climatiques mondiaux

BokuGrâce à une concertation continuelle avec chefs coutumiers et populations, à travers des structures d’encadrement de paysans (GICET), le programme NSK assure la protection des forêts, garantit les plantations, le respect des territoires
traditionnels et l’accès aux ressources naturelles et promeut les savoirs écologiques.

Une quinzaine de chefs coutumiers de Baboma-Sud, de Baboma Banku et de Bateke-Sud, plus d’une centaine de villageois de Boku et de ses alentours adhérent au projet.

  • A Bwempu, où la forêt était mise mise à mal par une surexploitation agricole sur brûlis, une pédagogie efficace a persuadé les villageois de planter acacias et manioc. L’acacia enrichit la terre en attendant de devenir charbon de bois et la production de manioc répond aux besoins alimentaires de base des paysans
  • A Buntsiele, l’action est davantage menée sur le manioc
  • A Botulu une démarche de gestion communautaire du bois d’œuvre permettra de diminuer les prélèvements dégradant la forêt